Festival Beauregard 2013 !

HALF MOON RUN

Le trio anglo-montréalais propose un indie rock à fleur de peau, à la fois vulnérable et puissant, souvent comparable au Radiohead des premiers albums sans en être une pale photocopie.
Structures de chansons en crescendos, lignes mélodiques superposées avec ingéniosité, rythmes raffinés et texturés, voix ambitieuse et remarquable du charismatique Devon Portielje qui ose s’aventurer dans un registre haut et soucis du détail dans les arrangements, Half Moon Run a de quoi séduire avec ce premier album Dark Eyes. Sur scène, le trio crée le buzz et l’on entend parler de prestations jouissives d’une intensité enivrante. Bref, sur scène leurs compositions quittent le sol pour planer dans la stratosphère.

 

THE VACCINES

« Sacrés meilleur espoir rock du Royaume-Uni il y a deux ans, les Vaccines transforment l’essai avec un formidable deuxième album. […] Ils forment un vrai bon groupe de pop à guitares comme il n’en existe plus des masses, capable de faire, en deux minutes trente et avec deux riffs imparables, des miracles mélodiques.
Et si les poncifs et leur âge (un siècle à eux quatre) nous garderont de l’évoquer comme l’album de la maturité, ce Come of Age (“Devenir majeur”) porte bien son nom : les Vaccines deviennent majors de leur promo, dépassant dans la course bon nombre de coéquipiers pourtant bien entraînés. »
Les Inrockuptibles.

Et en plus, la réputation scénique des londoniens est énorme et ils ont scotché public et critique lors de la tournée marathon et mondiale qu’ils ont effectuée après leur premier album. À ne pas manquer donc ! (Photo: © Jesse Jenkins)

 

LOCAL NATIVES (Captation à venir)

Salué et encensé par la critique, Gorilla Manor, premier album des Local Natives avait su saisir et synthétiser l’air indie pop du temps.
Après un passage inoubliable en 2010 à Beauregard nous n’avons pu résister au plaisir de les accueillir de nouveau tant Hummingbird nous a séduit. Nos moustachus préférés de Los Angeles nous reviennent donc plus mélodiques que jamais avec un 2e album profond produit par Aaron Desner, le chanteur de The National.
Des mélodies imparables et une énergie incroyable sont les 2 piliers de ce groupe. Le ton général de l’album est plus profond et plus émouvant avec leurs guitares folks, les californiens semblent sereins, mais plus sensibles et plus fragiles que jamais. Influencé par les rencontres au fil des tournées (Arcade Fire, The National), leur son a aussi gagné de l’ampleur. (Photo: © Bryan Sheffield)

 

ALT-J (Captation à venir)

Attention phénomène : les 4 de Leeds sont la révélation indie-rock de l’année : encensés par la critique, le succès est immédiat et l’engouement du public monumental, ajoutez à cela qu’ils sont lauréat du Mercury Prize et comparés régulièrement à Radiohead et vous avez le nouveau combo anglais à ne pas manquer…
Certains pourraient penser qu’on en a trop fait autour du quatuor anglais et les membres de Alt-J, dont la musique est loin de tout calibrage, trouvent eux-mêmes la situation irréelle tant leur 1er album An Awesome Wave a recueilli tous les suffrages, réuni toutes les chapelles.
Nous, nous avons été envoûtés et nous vibrons d’impatience de les découvrir sur scène !

 

SHAKE SHAKE GO

Les 5 membres de Shake Shake Go ont débuté en déversant leur répertoire indie pop à travers le Royaume-Uni, tassés comme des sardines parmi tous leurs instruments dans une voiture minuscule. Influencés par Arcade Fire, Mumford and Sons ou encore Florence and the Machine, ils sont très vite répérés et programmés sur les ondes de la BBC par de prestigieux animateurs tels Steve Lamacq et Tom Robinson.
Les Shake Shake Go entameront la journée de samedi au rythme d’une batterie puissante et énergique. Un show à ne pas manquer !

Comme tous les ans, avec les copains de Musilac et des Déferlantes, on se fait découvrir nos petits chouchous : nous, c’est Bow Low qu’on envoie sur la route ; Les Déferlantes ont choisi pour ambassadeur le groupe 69, et Musilac les Shake Shake Go.

 

GABLE

Depuis maintenant 10 ans ce trio hautement improbable impose sa musique populaire et décomplexée, savant mix de hip-hop, pop, noise et de folk.
À sa manière, le groupe redéfinit les contours de la musique dite « expérimentale », en la rendant accueillante, chaleureuse voire fédératrice. L’exigence de GaBLé s’adresse à tous, et pas seulement aux oreilles les plus affûtées. Ils profiteront de leur passage au festival pour nous présenter leur nouvel album MuRDeD.

 

JAKE BUGG

À peine son premier album paru et entré directement n°1 des charts britanniques, le jeune prodige anglais de 18 ans est déjà comparé à Dylan, Johnny Cash, Simon and Garfunkel.
Avec ses airs de petite frappe à la Oasis, Jake Bugg a grandi dans la banlieue de Nottingham. Nourri aux clips, il zappe et se nourrit de la musique d’hier et d’aujourd’hui, de chez lui et d’ailleurs (surtout celle qui vient de l’autre côté de l’Atlantique).
Le résultat un folk-rock vintage et contemporain, un jeune lad qui chante aussi bien le romantisme en blouson noir des Arctic Monkeys que l’Amérique des années 1950 de Johnny Cash.
Sur scène, lors de sa 1ère date française au Trianon, tous furent scotchés par la solidité des chansons, leur capacité à faire naître un imaginaire bigger than life.

 

BLOC PARTY

Roi du monde dès 2005 avec leur 1er album le terrible Silent Alarm, le groupe d’Essex, toujours emmené par l’énigmatique Kele Okereke, revient avec un quatrième album furieux, brut, sombre et complexe sur lequel les Anglais se réinventent à coups de métal.
Encore une fois, avec Four, Bloc Party a su surprendre en partant vers de nouvelles contrées tout en gardant son identité pour un résultat totalement jouissif.
Et sur scène, le groupe à la fâcheuse réputation de mettre une bonne fessée à la concurrence, alors vous êtes prêts ?

 

JUVENILES

« Frénétique et amoureusement eighties, la pop de grands Bretons. » c’est ainsi que les définissent les Inrocks.
Nouveaux ambassadeurs d’un rétrofuturisme éclairé par une boule à facettes monochrome, les Juveniles ont balayé d’un revers de la main leur crise d’adolescence pour mieux nourrir de vraies Ambitions. Et devenir en l’espace de quelques mois un groupe déjà majeur.
C’est aussi en remixant ses pairs que Juveniles s’est fait remarquer sur les dancefloors : Yelle – Comme un enfant, Is Tropical – Lies, Stuck in the Sound – Brother.
Juveniles fait sensation sur scène et prouve que les français parlent désormais le langage pop sans accent ! (Photo: © Richard Dumas)

BALTHAZAR

La Belgique qui depuis quelques années nous offre une scène pop-rock plus qu’excitante nous dévoile une nouvelle pépite : Balthazar dont le rock mélanco-lumineux faussement nonchalant, faussement insouciant nous enchante.
Leur second album Rats les impose d’ores et déjà comme un groupe incontournable et addictif. Le charme et la subtilité sont au rendez-vous pour une pop ambitieuse, orchestrale et maligne, talentueuse voire surdouée qui semble toujours à la limite du rock alternatif.
Portés par une voix qui contient tout le Nord de l’Angleterre, les flamands parviennent à retranscrire l’ambiance feutrée des pubs britanniques sans bouger de chez eux. (photo: © Titus Simoens)